Beurre vs margarine végétale : impact climat & santé


Introduction

Le dilemme entre beurre et margarine végétale ne date pas d’hier. D’un côté, un produit traditionnel qui fait partie de notre culture culinaire depuis des siècles. De l’autre, une alternative plus récente, conçue pour remplacer le beurre dans de nombreuses recettes, tout en offrant des avantages nutritionnels pour certaines personnes. À mesure que les préoccupations liées au climat augmentent, notre impact sur l’environnement devient un facteur important dans le choix de nos aliments. De plus, les questions de santé entrent inévitablement en jeu. Dans cet article, nous allons explorer en détail les différences entre le beurre et la margarine végétale, aussi bien sur le plan nutritionnel que sur leur empreinte carbone. Nous verrons également comment faire un choix éclairé si vous tenez à concilier plaisir des papilles, bien-être et respect de la planète.

1. Aperçu du beurre

Le beurre est un produit laitier, généralement fabriqué à partir de la crème (matière grasse du lait) que l’on écrème ou sépare mécaniquement du lait. Cette crème est alors barattée pour faire remonter et agglomérer les matières grasses. Vous obtenez ainsi une pâte onctueuse pouvant contenir autour de 80 à 82 % de matières grasses, le reste étant essentiellement de l’eau et des protéines laitières, ainsi que des traces de lactose.

1.1 Fabrication traditionnelle

  1. Le lait est collecté, puis on le fait reposer pour séparer la crème du lait écrémé.
  2. Une fois la crème isolée, elle est pasteurisée pour éliminer la plupart des bactéries nocives.
  3. La crème pasteurisée est ensuite mise dans une baratte et agitée jusqu’à obtenir un amas de grains de beurre.
  4. Les grains de beurre sont rincés et malaxés (barattage supplémentaire) pour homogénéiser la texture.
  5. Enfin, le beurre peut être salé ou resté nature, puis moulé sous diverses formes.

Cette méthode est pratiquement identique à celle utilisée il y a des siècles, même si aujourd’hui, les gros volumes sont traités industriellement avec des machines modernes et des protocoles de sécurité alimentaire stricts.

1.2 Valeur nutritionnelle

Le beurre est riche en lipides (environ 80 %) et fournit notamment des acides gras saturés, essentiels à la consistance ferme du produit. Le beurre renferme aussi des vitamines liposolubles comme la vitamine A et, dans une moindre mesure, les vitamines D, E et K.

  • Acides gras saturés : Le beurre en contient une proportion élevée. Ces acides gras ont longtemps été considérés comme néfastes pour la santé cardiovasculaire mais les connaissances évoluent. On sait toutefois qu’il est recommandé de modérer sa consommation.
  • Cholestérol : Le beurre contient du cholestérol, puisqu’il provient d’un aliment d’origine animale. Les personnes qui cherchent à limiter leur taux de cholestérol sanguin surveillent souvent leur consommation de produits laitiers riches en gras.
  • Vitamine A : Le beurre est l’une des principales sources de vitamine A dans l’alimentation occidentale traditionnelle. Il fournit également de la vitamine D, cependant en quantité moins importante.

1.3 Impact environnemental du beurre

Le beurre étant issu de l’élevage bovin, la production laitière y est intrinsèquement liée. Les vaches produisent des gaz à effet de serre, notamment du méthane (CH4), à cause de leur digestion. De plus, la production de fourrage (surtout le maïs et le soja) ou d’herbe en grande quantité peut contribuer à la déforestation et à une importante consommation d’eau. La production laitière nécessite également de l’énergie pour la traite, le refroidissement du lait et le transport.

  • Émissions de CO2 : L’élevage bovin est l’une des activités agricoles générant le plus d’émissions de gaz à effet de serre, y compris le méthane.
  • Utilisation des ressources : Les cultures fourragères prennent de la place et exigent des engrais, de l’eau et du carburant.
  • Pollution de l’eau : Les excréments des vaches peuvent infiltrer les sols et contaminer les ressources hydriques s’ils ne sont pas correctement gérés.

En somme, la production de beurre compte parmi les facteurs importants de l’empreinte carbone du secteur agroalimentaire.

2. Aperçu de la margarine végétale

La margarine végétale, souvent simplement appelée « margarine », est une alternative au beurre. Elle est fabriquée à partir d’huiles végétales et de divers additifs pour obtenir une texture onctueuse, similaire au beurre.

2.1 Production de la margarine végétale

La recette classique de la margarine végétale fait appel à une ou plusieurs huiles végétales (tournesol, colza, soja, etc.). Afin de la rendre solide à température ambiante, on utilise différents procédés. Par le passé, ce processus impliquait souvent l’hydrogénation partielle, qui générait des acides gras trans. Ceux-ci ont été mis en cause pour leur impact négatif sur la santé cardiovasculaire. Aujourd’hui, la plupart des margarines végétales sont élaborées avec des méthodes alternatives (par exemple l’interestérification) et des mélanges d’huiles pour réduire la formation de ces acides gras trans.

Les étapes de fabrication incluent généralement :

  1. La sélection et le mélange d’huiles végétales.
  2. L’ajout d’eau ou de lait végétal pour une émulsion.
  3. L’usage d’émulsifiants (lécithine de soja, par exemple).
  4. Un procédé physique ou enzymatique pour solidifier en partie la matière grasse.
  5. L’ajout éventuel d’arômes, de sel, de colorants (caroténoïdes) et de vitamines (A, D, E) pour se rapprocher de la valeur nutritionnelle du beurre.

2.2 Composition et valeur nutritionnelle

La composition nutritionnelle d’une margarine végétale varie selon la marque et les huiles sélectionnées, mais on peut noter quelques generalités :

  • Moins d’acides gras saturés : Les huiles végétales contiennent principalement des acides gras insaturés (mono-insaturés et polyinsaturés).
  • Absence de cholestérol : Les végétaux ne produisent pas de cholestérol, ce qui fait de la margarine végétale un choix souvent plébiscité par les personnes attentives à leur taux de cholestérol sanguin.
  • Possibilité de présence de graisses trans : Si la margarine a été partiellement hydrogénée (procédé de solidification), elle peut contenir des acides gras trans. Toutefois, la plupart des margarines actuelles en Europe sont formulées pour contenir très peu, voire pas du tout, de graisses trans.
  • Vitamines ajoutées : De nombreuses margarines végétales sont enrichies en vitamines A, D et E. Cela permet de se rapprocher de la teneur vitaminique du beurre, voire de la surpasser pour certaines marques.

2.3 Margarine végétale et impact environnemental

La production de margarine végétale implique la culture d’huiles végétales. Quand ces huiles proviennent de sources comme le colza ou le tournesol, on peut relativiser l’impact environnemental. Cependant, l’huile de palme est encore parfois utilisée comme matière première, laquelle est fortement critiquée à cause de la déforestation qu’engendrent les plantations de palmiers à huile dans certaines régions tropicales. Cela a un impact direct sur la biodiversité et les réserves de carbone stockées dans les forêts.

En revanche, mis à part le cas de l’huile de palme issue de cultures non responsables, la production de margarine végétale peut être moins gourmande en ressources que la production laitière (vaches, fourrage, eau et terrains). Ainsi, l’empreinte carbone d’une margarine végétale à base d’huiles locales et produite de manière respectueuse de l’environnement est généralement inférieure à celle du beurre. Il faut tout de même tenir compte des intrants pour les cultures (engrais, pesticides) et du transport.

3. Comparaison santé : beurre vs margarine végétale

3.1 Acides gras saturés et insaturés

Le beurre se compose essentiellement d’acides gras saturés. Or, la majorité des recommandations nutritionnelles dans le monde préconisent de limiter la consommation excessive d’acides gras saturés et de les remplacer au profit d’acides gras insaturés (mono et polyinsaturés). Les margarines végétales peuvent être formulées avec un taux moins élevé d’acides gras saturés, notamment si leurs huiles principales sont le colza ou l’olive. Toutefois, tout dépend de la composition et de la proportion des huiles utilisées.

3.2 Cholestérol

Seul le beurre contient du cholestérol, puisqu’il est d’origine animale. Pour les personnes qui cherchent à diminuer leur apport en cholestérol, la margarine végétale est généralement conseillée. Cependant, une alimentation globalement équilibrée reste prioritaire pour réguler le taux de cholestérol sanguin. Les margarines enrichies en phytostérols (substances végétales) peuvent contribuer à faire baisser le mauvais cholestérol (LDL), même si ces produits visent un usage spécifique et doivent être consommés avec modération.

3.3 Vitamines et nutriments essentiels

  • Vitamines liposolubles : Le beurre est naturellement source de vitamine A, mais offre moins de vitamine D et E que certaines margarines enrichies.
  • Margarine enrichie : Les fabricants peuvent y ajouter de la vitamine A, D, E et parfois B12 (intéressant pour les personnes suivant un régime strictement végétalien, même si la margarine végétale n’est pas systématiquement vegan).
  • Minéraux : Ni le beurre ni la margarine ne sont vraiment riches en minéraux, à part quelques micro-éléments. Leur intérêt nutritionnel se concentre surtout sur la qualité des matières grasses et les vitamines liposolubles.

3.4 Graisses trans

Un point de vigilance historique concerne les acides gras trans. À une époque, les margarines étaient renommées pour leur teneur en trans, reconnue comme particulièrement néfaste pour la santé cardiovasculaire, pire encore que les gras saturés. Or, les techniques modernes de production ont permis de réduire considérablement ces acides gras trans. Il convient toutefois de lire l’étiquette, surtout si vous voyagez ou achetez des margarines dans des régions où les règlementations sont différentes.

4. Comparaison environnementale : beurre vs margarine végétale

Le critère environnemental est devenu déterminant pour beaucoup de consommateurs qui se tournent de plus en plus vers des alternatives végétales. Il est donc intéressant de se pencher sur les différences d’impacts entre beurre et margarine végétale.

4.1 Empreinte carbone

  • Production laitière : Élevage des vaches, alimentation animale, consommation d’eau, émissions de méthane… L’empreinte carbone du beurre est importante, car il faut une grande quantité de lait pour produire une petite quantité de beurre.
  • Production végétale : Les margarine végétales nécessitent la culture d’oléagineux (tournesol, colza, soja, etc.). La consommation de ressources varie en fonction des pratiques agricoles (agriculture biologique ou conventionnelle, impact du transport, etc.). Dans la majorité des cas, l’empreinte carbone d’une margarine végétale certifiée durable est inférieure à celle du beurre.

4.2 Utilisation des sols et approvisionnement

  • Beurre : L’élevage nécessite des pâturages et/ou des zones de culture pour produire des fourrages. L’espace requis pour l’élevage est généralement supérieur à celui pour la culture des plantes destinées à produire des huiles végétales.
  • Margarine végétale : Le besoin en terres agricoles peut être moindre, mais tout dépend de la culture choisie. L’huile de palme, par exemple, offre un rendement très élevé, mais est associée à un fort risque de déforestation lorsqu’elle est produite sans critères de durabilité.

4.3 Eau et ressources

  • Production du beurre : Les vaches laitières réclament des milliers de litres d’eau (abreuvage, irrigations des cultures pour les nourrir). Le transport et la transformation du lait en beurre exigent également de l’énergie et de l’eau.
  • Production de margarine : La cultivation de plantes oléagineuses requiert elle aussi de l’eau et de l’énergie, mais dans l’ensemble, on estime souvent que cette filière, particulièrement quand les huiles proviennent de cultures régionales, induit moins de pression sur la ressource en eau par rapport à l’élevage intensif.

5. Choisir un produit plus écologique et sain

5.1 Lire les étiquettes

La meilleure habitude à prendre lorsque vous hésitez entre beurre et margarine végétale est de lire attentivement les étiquettes. Chaque marque peut recourir à des matières premières différentes, des additifs et des procédés de fabrication plus ou moins respectueux de l’environnement. Certains points à vérifier :

  • Type d’huiles utilisées : Préférez les huiles issues de cultures locales (colza, tournesol, olive).
  • Présence de graisses trans : Choisissez des margarines dont l’étiquette précise une absence ou une teneur très faible en acides gras trans.
  • Labels de durabilité : Certains produits affichent des labels garantissant des pratiques respectueuses de l’environnement (par exemple l’EU Ecolabel, l’agriculture biologique, ou la certification RSPO pour l’huile de palme durable).
  • Additifs et arômes : Vérifiez la liste d’ingrédients pour éviter un trop grand nombre d’additifs ou de colorants artificiels.

5.2 Faire son propre beurre végétal ?

Pour les plus motivés, il est tout à fait possible de fabriquer soi-même une sorte de « beurre végétal » à base d’huile de coco, d’huile d’olive ou d’autres mélanges d’huiles végétales. On peut y ajouter de la lécithine de soja et parfois de l’arrow-root pour améliorer la texture. Cette solution permet de sélectionner soigneusement les ingrédients et de contrôler l’impact environnemental. Bien sûr, c’est un peu plus contraignant en termes de temps, mais cela peut être gratifiant pour les amateurs de cuisine qui aiment connaître avec exactitude l’origine de leurs aliments.

5.3 Modérer sa consommation de matières grasses

Qu’on choisisse le beurre ou la margarine végétale, il faut se rappeler qu’il s’agit de matières grasses concentrées. Dans le cadre d’une alimentation équilibrée, ces produits ne doivent pas être utilisés à outrance. Il est conseillé de varier les sources de graisses dans son alimentation : noix, graines (lin, tournesol, courge), huile d’olive, huile de colza, avocats, etc. La diversité permet d’obtenir un meilleur équilibre en acides gras essentiels.

6. Aspects culturaux et gustatifs

Au-delà des considérations nutritionnelles et environnementales, la question du goût ne se néglige pas. Le beurre a une saveur caractéristique souvent décrite comme douce et crémeuse, qui sublime les pâtisseries, les sauces et les tartines. La margarine végétale, quant à elle, tend à être plus neutre ou légèrement parfumée selon les huiles et arômes ajoutés. Certains la trouvent moins riche en goût, d’autres la préfèrent justement pour sa légèreté et sa facilité d’utilisation.

En pâtisserie, le beurre fournit une texture feuilletée caractéristique, par exemple dans la pâte feuilletée et la brioche. Mais il existe désormais des margarines végétales spécialement conçues pour la pâtisserie, permettant d’obtenir des résultats proches, voire identiques. Les pâtissiers professionnels savent jouer avec les spécificités de chaque matière grasse pour obtenir le résultat désiré.

7. Le point de vue des régimes végétariens ou végétaliens

  • Régime végétarien : Le beurre, techniquement, n’est pas exclu d’un régime végétarien classique puisqu’il ne demande pas l’abattage de l’animal. Toutefois, certains végétariens cherchent à réduire leur consommation de produits laitiers pour d’autres raisons (santé, environnement).
  • Régime végétalien (vegan) : Le beurre étant issu du lait de vache, il est exclu du régime vegan. La margarine végétale devient alors une solution de choix. Il faut simplement vérifier l’absence de tout ingrédient d’origine animale (parfois il peut y avoir des traces de lait dans certaines margarines).
  • Flexitarien : Si vous réduisez progressivement votre consommation de produits animaux, l’alternative végétale peut être une option pour limiter l’impact environnemental et faire baisser votre apport en graisses d’origine animale.

8. Conseils pratiques pour choisir et cuisiner

8.1 Quel produit pour quelles recettes ?

  • Cuisson à la poêle : La margarine végétale dite « de cuisson » supporte assez bien la chaleur, mais attention au dépassement du point de fumée. Le beurre brunit rapidement et libère un goût de noisette quand il fond et commence à roussir (le fameux beurre noisette), ce qui peut être un atout aromatique.
  • Pâtisserie : La pâte feuilletée, la brioche et certains gâteaux sont traditionnellement préparés avec du beurre pour sa saveur et sa texture. Des margarines végétales spécialisées permettent toutefois d’obtenir un résultat satisfaisant.
  • Tartinable : Pour tartiner, la margarine végétale est souvent plus facile à travailler en sortie de réfrigérateur. Certains beurres sont plus durs et nécessitent un temps de repos hors du froid pour être facilement étalés.

8.2 Comment limiter son empreinte carbone ?

  • Acheter des produits locaux (beurre de ferme locale ou margarine végétale made in France ou Suisse selon votre lieu de résidence).
  • Vérifier la provenance et le mode de production des huiles (privilégier le colza, le tournesol, l’olive ou l’avoine transformée si proposé).
  • Éviter le gaspillage. Acheter et consommer seulement la quantité nécessaire.

8.3 Expérimenter d’autres options

Chez soi, on peut se passer du beurre ou de la margarine dans certaines préparations :

  • Trempage dans l’huile d’olive : Un filet d’huile d’olive de qualité sur du pain grillé peut remplacer le beurre.
  • Purée d’oléagineux : Les purées d’amandes ou de noisettes peuvent remplacer le beurre dans certaines recettes de pâtisserie, apportant un goût unique.
  • Avocat : Très riche en graisses insaturées, l’avocat écrasé sur du pain constitue une alternative savoureuse.

9. Conclusion

Le débat beurre vs margarine végétale se joue sur plusieurs tableaux : nutrition, santé, environnement et goût. Le beurre séduit par sa longue tradition culinaire et son goût apprécié dans de nombreuses recettes gourmandes. Cependant, il présente une teneur élevée en acides gras saturés et un taux de cholestérol notable. Sur le plan environnemental, son empreinte carbone est plus lourde que celle de nombreuses margarines végétales, du fait de la production laitière et de l’élevage bovin.

La margarine végétale, quant à elle, offre un profil lipidique généralement plus riche en acides gras insaturés et ne contient pas de cholestérol. Son impact environnemental peut être considérablement réduit si l’on choisit des marques responsables, évitant l’huile de palme non durable et limitant la présence d’additifs superflus. Elle représente également un choix intéressant pour les personnes végétaliennes ou pour celles qui doivent surveiller leur apport en graisses d’origine animale.

Au final, tout est affaire d’équilibre et de préférences personnelles. Pour minimiser son impact environnemental, on peut privilégier des produits locaux et de saison, veiller à la provenance et au mode de production des matières premières (que ce soit pour le beurre ou la margarine) et varier les sources de matières grasses pour tirer profit d’une plus grande diversité de nutriments. En cuisinant, on peut très bien alterner beurre et margarine végétale selon les recettes : le beurre pour sa saveur inimitable dans un gâteau traditionnel, la margarine végétale ou l’huile d’olive dans une préparation où l’on recherche une option plus légère ou sans produit animal.

En conclusion, ni le beurre ni la margarine végétale ne se révèle parfait ou à bannir absolument. Le principal est de prendre conscience des implications de chacun, de lire les étiquettes pour s’informer, et d’opérer un choix raisonné en fonction de ses valeurs, de son régime alimentaire et de sa sensibilité environnementale. Pour ceux qui souhaitent adopter un mode de vie plus végétal, la margarine végétale reste un allié précieux, tant sur le plan culinaire que pour préserver la planète. Pour ceux qui ne peuvent se passer du goût du beurre, rien n’empêche d’en consommer avec modération, en privilégiant des producteurs locaux soucieux du bien-être animal et de l’environnement.